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l’appel du lointain Quand l’automne s’approfondit, les arbres autour de la maison se dénudèrent miette à bien pointe, déposant sur le sol un tapis de feuilles rousses. Les coloris bariolées qui entouraient la bâtisse renforçaient encore son effluve apaisée. Les consommateurs occasionnels la qualifiaient même de nullement « charmant », charge du très large contraste avec l’époque où l’on la fuyait en tant qu' un repaire d’esprits contrariés. Un matin, Damien annonça qu’il voulait proférer pour un long voyage. Il ressentait l’appel de villes plus lointaines, de avenues enneigées ou de plaines encore inexplorées. Son deuil, quand bien même généreusement marqué en lui, ne dictait plus ses arbitrages. Il partait par envie, pour se réinventer dans un un univers voilé. 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Ainsi, la foyers entrait dans une nouvelle progressivement de son histoire, prête à bien rayonner plus loin que ses murs, aspirant celui qui, à la recherche de nature, y cherchaient de certaines justifications aux mystères de la vie et de l’au-delà.